Le théâtre classique deviendra-t-il un produit touristique attractif ?
Mettre à jour: 13 Mars 2014
Selon de nombreux voyagistes, les théâtres classiques tuông (Nord) et hat bôi (Sud) sont peu attractifs. Les touristes s’y intéressent de moins en moins. D’où la nécessité de les valoriser. Mais alors que faire ?  

À l’initiative des autorités du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme visant à préconiser le renforcement des liens entre la culture et le tourisme, le Théâtre de tuông du Vietnam a organisé à Hanoi fin février un programme artistique intitulé «Nuit impériale» à l’attention des touristes domestiques et étrangers.

Actuellement, la question de sa transformation en produit touristique se pose avec insistance.

À ce propos, les avis abondent. «Ce programme présente l’art traditionnel du Vietnam aux touristes étrangers. Nous souhaitons qu’il devienne un produit touristique attrayant pour les touristes. Cette activité a retracé les premiers instants de la coopération entre le Théâtre de +tuông+ du Vietnam et l’Administration nationale du tourisme», a indiqué son directeur Pham Ngoc Tuân.

Selon Nguyên Manh Cuong, directeur adjoint de l’Administration nationale du tourisme, afin d’attirer davantage des touristes, il faut multiplier des actions marketing : «Je pense que les touristes étrangers ont aimé l’art +tuông+ via le programme la +Nuit impériale+, proposé en février dernier. À présent, il est nécessaire de l’exploiter en tant que produit touristique afin de promouvoir les valeurs culturelles de l’art traditionnel», a-t-il fait savoir. 

Pour sa part, Huong Thom, célèbre dramaturge et directrice adjointe du Théâtre de tuông du Vietnam, a estimé qu’il faudrait encore du temps pour qu’il devienne un produit touristique attrayant pour les touristes.

Le tuông est le premier des arts traditionnels vietnamiens. Il combine la danse, le chant, la narration et la musique stylisée et symbolique. Une pièce de tuông cô - de style ancien - présente un récit passé dont le scénario vise généralement à aider l’homme à distinguer le bien du mal.

 

CVN