Des scientifiques indiens aident le Viet Nam à restaurer le patrimoine culturel mondial de My Son
Mettre à jour: 04 Avril 2018
L'ambassade d'Inde au Viet Nam, en collaboration avec des scientifiques indiens et vietnamiens et le comité de gestion du patrimoine culturel mondial de My Son, a commencé mardi à mettre en œuvre le projet de rénovation des stèles de My Son.

Le patrimoine culturel mondial de My Son.

Des scientifiques indiens étudieront et traduiront les contenus en sanskrit (ancienne langue indienne) des stèles. Sur la base de ces résultats, une traduction vietnamienne et anglaise sera mise à la disposition du travail de recherche, de conservation et de valorisation des valeurs culturelles du patrimoine mondial de My Son.

​Actuellement, ledit patrimoine comporte 31 stèles en sanskrit sculptées dans la brique et la pierre.

En 2018, des experts indiens et vietnamiens continuent de mener, pour la deuxième année consécutive, les travaux de restauration du sanctuaire de My Son, dans le cadre du projet quinquennal 2016-2021. Ce programme consiste dans la poursuite de la restauration des groupes de tours A, K et H. Pour le groupe de tours K, les spécialistes continueront la remise en forme de la structure de la porte, de l’entrée, du système de drainage et des ouvrages de protection contre les inondations. Les textures des murs et le système de drainage du groupe H seront renforcés. Le groupe de tours A sera dégagé et consolidé sur la structure nord-ouest des sanctuaires principaux. Le projet indien de restauration et de préservation des tours A, K, H est déployé depuis mars 2017. Les experts ont découvert à cette occasion plusieurs objets antiques de grande valeur sur ce site.

Lié à la commune de Duy Phu, district de Duy Xuyen, le sanctuaire de My Son se trouve à 45 km à l'ouest de Hoi An et à 70 km au sud de Da Nang. Avec ses 70 bâtiments en brique et en pierre construits entre les IVe et XIIIe siècles, My Son est un ensemble architectural remarquable. Comparable aux constructions les plus célèbres d’Asie du Sud-Est, le site a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en décembre 1999.

AVI