Séminaire international sur la restauration de Chua Cau à Hoi An
Mettre à jour: 17 Août 2016
Plus de 100 scientifiques, experts et gestionnaires vietnamiens et japonais se sont réunis mardi dans la province de Quang Nam (Centre) pour discuter des mesures pour restaurer Chua Cau (pont-pagode japonais), un des monuments les plus intéressants de l'ancienne cité de Hôi An.

Ils ont présenté lors du séminaire douze ​interventions sur les valeurs historiques et culturelles, l’état technique, l’architecture de Chua Cau, ainsi que les mesures techniques de restauration.

Construit en 1593 pour relier les quartiers des communautés chinoises et japonaises, Chua Cau comporte des éléments d’architecture japonaise, vietnamienne et chinoise. Le pont a la forme d’une pagode en bois couvertes de tuiles Yin-Yang sur un côté.

A l'entrée principale, il y a une grande plaque en relief avec trois caractères chinois « Lai Viên Kiêu », signifiant « Ami venu de loin ». Ce nom a été choisi par le seigneur Nguyên Phuc Chu lors de sa visite à Hôi An en 1719.

Tant le pont que la pagode sont fabriqués de bois laqué, minutieusement sculpté. Aux deux bouts se trouve deux statues en bois : un chien et un singe. Cela signifie que la construction du pont a débuté l'année du chien et s’est achevé à celle du singe.

A l'intérieur de la pagode, il n'y a pas de statue du Bouddha, à l'exception d'une statue en bois de Bac Dê Trân Vo, le dieu protecteur de la région qui a apporté le bonheur et la richesse à la population locale.

Restauré à plusieurs reprises, le Pont-Pagode a été conservé intactes ses caractéristiques architecturales. Il semble maintenant plus splendide avec ses lanternes colorées et est devenu un lieu pour de nombreuses activités et échanges culturels.

AVI