Les réalisateurs Viêt kiêu, figure de proue du 7e art vietnamien
Mettre à jour: 03 Novembre 2015
Tôi thây hoa vàng trên co xanh (Je vois les fleurs jaunes sur les herbes vertes), du metteur en scène Viêt kiêu (Vietnamiens d’outre-mer) Victor Vu, a créé en octobre l’événement dans les salles obscures du Vietnam. Ce succès a mis en lumière le rôle important des réalisateurs Viêt kiêu dans le 7e art national.

Affiche du film "Je vois les fleurs jaunes sur les herbes vertes".

Tôi thây hoa vàng trên co xanh raconte l’enfance de deux jeunes frères d’un village de campagne pauvre du Centre du Viet Nam dans les années 1980. Ils partagent tout, mais sont aussi en concurrence pour gagner le cœur d’une jeune fille qui vit à proximité. Ce film sera diffusé à l’étranger sous le nom de Dear brother.

L’ambiance et l’histoire émouvante ont séduit les cinéphiles.

Ce film a été produit par Galaxy Media & Entertainment, Saigon Concert et Phuong Nam Film. Il est adapté de l’œuvre littéraire éponyme, le plus grand succès en librairie de l’écrivain Nguyên Nhât Anh. Le livre a obtenu un prix littéraire de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) et a établi un record de vente lors de sa première publication.

Cette œuvre de Victor Vu rappelle les films Mùa len trâu (Gardien de buffles) de Nguyên Vo Nghiêm Minh et Ao lua Hà Dông (La chemise en soie de Hà Dông) de Luu Huynh.

Des cinéphiles vietnamiens font la queue pour acheter le billet du film "Je vois les fleurs jaunes sur les herbes vertes".

Réalisés par trois cinéastes de la diaspora, tous ces films ont été salués par la critique.

Étude aux États-Unis puis retour au pays

Charlie Nguyên est aussi un nom inoubliable pour nombre de cinéphiles vietnamiens. Dong mau anh hùng (Rebelles) est la première œuvre de ce réalisateur Viêt kiêu à avoir été projetée au Vietnam. Produit en 2007, ce film à capitaux privés a connu un grand succès sur le plan financier.

En outre, Charlie Nguyên a sorti des œuvres qui ont engrangé d’importants bénéfices comme Dê mai tinh (Laisser Hôi penser), Long ruôi, etc.

Ces cinéastes ont tous étudié et travaillé aux États-Unis. Leur retour dans leur pays natal a donné un vent nouveau au 7e art vietnamien.

Le courrier